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Comment devenir un leader authentique ? | Brené Brown

Management et leadership…

Je ne vous apprends rien en vous disant qu’un manager et un leader, ce n’est pas la même chose.

Vous pouvez être un manager sans être un leader.

Vous pouvez aussi être un leader sans être un manager.

Mais alors, quels sont les ingrédients nécessaires pour faire de vous un leader ?

Comme nous allons le voir ci-dessous, la célèbre auteure Brené Brown nous donne plusieurs éléments de réponse dans son livre Dare to Lead.

Allons-y…

La vulnérabilité

Pourquoi renvoyons-nous si souvent la vulnérabilité à de la faiblesse ?

D’autant plus chez un leader…

Ne vaudrait-il mieux pas reconnaître sa vulnérabilité un instant donné plutôt que cacher celle-ci et en souffrir sur la durée ?

Les leaders sont des êtres humains comme les autres.

Comme les autres, ils rencontrent des moment de joie, de réussite…

Et comme les autres, ils rencontrent des moments de doute et de difficulté.

Bien souvent, on ne souhaite pas se montrer vulnérable par peur du regard de l’autre.

Cette peur de perdre le contrôle…

Mais de quoi est-il question au juste ?

Un leader doit faire face à tellement de situations, tellement d’interlocuteurs… qui lui est impossible d’être dans une totale maîtrise des évènements.

Les situations sont différentes, les interlocuteurs sont différents…

La vie privée du leader connaît elle aussi des hauts et des bas.

Et celle-ci impacte forcément sa vie professionnelle.

Se montrer vulnérable auprès de ses collaborateurs, c’est mettre en relief sa dimension humaine.

Et c’est donc se rapprocher humainement de ses collaborateurs.

Mieux, cela participe d’une forme de résilience qui se traduit par une capacité à surmonter plus vite une situation donnée.

L’écoute authentique

Combien de vérités tues par peur de déplaire ?

La stratégie de l’évitement encourage bien souvent que l’on taise une vérité délicate qui pourrait en réalité être utile à son interlocuteur.

C’est pourquoi rechercher des rétroactions sincères, ce n’est : 

  • Ni inutile
  • Ni ouvrir la boîte de Pandore

Si c’est fait de manière respectueuse et bienveillante, une rétroaction est constructive pour celui qui la reçoit.

Il faut toujours préférer réparer inconfortablement une erreur que rester confortablement dans son erreur et la perpétuer.

C’est pourquoi un leader doit toujours être attentif à écouter activement son équipe, ses interlocuteurs.

Non pas écouter pour répondre.

Mais écouter pour comprendre.

C’est ce qui est arrivé d’ailleurs à l’auteure, puisqu’un jour dans sa propre entreprise, ses collaborateurs lui ont expliquée qu’elle leurs fixait pour certains projets des deadlines irréalistes.

Ce qui causait chez eux de la frustration et de l’anxiété.

Bien que dur à entendre, Brené Brown a été heureuse de recevoir cette rétroaction car cela lui a permis in fine de changer ses directives et donc d’être réalignée avec ses collaborateurs.

Une communication honnête et respectueuse libère tellement de tensions dans une équipe…

Les valeurs clés

Tous les leaders rencontrent des tempêtes dans leur vie aussi bien personnelle que professionnelle.

Pour tenir le cap, Brené Browne vous invite à revenir aussi souvent que nécessaire aux valeurs qui vous catactérisent.

Ces valeurs qui vous ont permis de parvenir là où vous en êtes.

Ces valeurs pleines de sens qui font que vous croyez en ce que vous faîtes.

Cela peut être le courage, l’audace des projets, la foi dans l’innovation, le sentiment de faire des choses justes etc.

Pour ne pas s’éparpiller dans toutes les directions, l’auteure vous conseille de ne garder en tête pas plus de 3 valeurs fondamentales.

La confiance

Sans confiance, pas d’équipe.

Pour encourager le développement de la confiance au sein de l’équipe, Brené Browne a développé l’acronyme BRAVING.

B pour Boundaries. Il s’agit lorsque l’on n’est pas sûr, de demander les limites des uns et des autres sur tel ou tel sujet.

R pour Reliability. C’est faire suivre ses paroles par les actes. Ce que l’on dit, on le fait.

A pour Accountability. C’est prendre la responsabilité de ses actes. Assumer ses erreurs, demander pardon si l’on a froissé quelqu’un etc.

V pour Vault. C’est respecter la confiance que l’on a mis en nous. Si par exemple quelqu’un vous témoigne de quelque chose de privé, vous ne pouvez vous autoriser à mettre la chose sur la place publique.

I pour Integrity. C’est faire ce qui est juste au lieu de faire ce qui est confortable.

N pour Non-judgment. Pour que quelqu’un vous fasse confiance, il doit être sûr que vous n’allez pas le juger pour ce qu’il dit ou ce qu’il a fait.

G pour Generosity. C’est voir les choses sous un oeil ouvertement positif de sorte à ce que vos collaborateurs se sentent à l’aise à vous parler de choses faciles ou moins faciles.

Accepter que l’échec est possible

Un bon leader est forcément quelqu’un de réaliste.

Or quelqu’un de réaliste sait que l’échec est toujours possible.

C’est pourquoi la peur de l’échec ou même la survenue d’un échec ne doit pas paralyser le leader et le laisser dans l’inaction.

C’est statistique.

L’échec étant inhérent à la création humaine, créer, innover c’est accepter de pouvoir se planter…

Et de se relever.

C’est pourquoi également, un leader ne doit pas s’attacher au perfectionnisme car c’est la source d’un immobilisme certain.

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