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Comment développer son intelligence émotionnelle ? | Daniel Goleman

Centrales dans nos existences,

Les émotions ont malgré tout longtemps été déconsidérées, négligées ou refoulées…

Chez les hommes encore plus que chez les femmes d’ailleurs.

Le refus de cette réalité est quelque chose de tout à fait dommageable.

Car, qu’on le veuille ou non, notre cerveau est à la fois rationnel et émotionnel.

Et la part qu’occupe le cerveau émotionnel est très grande.

En négligeant la part émotionnelle, en refusant de la nommer et de la comprendre, on se soumet totalement à elle.

Or, comme on va le voir ci-dessous, une mauvaise intelligence émotionnelle conduit inévitablement à des conséquences négatives dans la vie de l’individu.

Au contraire, une bonne intelligence émotionnelle sera toujours un point d’appui formidable pour celui qui la détient.

Cet article se base sur le livre Emotional Intelligence de Daniel Goleman.

Daniel Goleman est l’un des premiers à avoir popularisé la notion d’intelligence émotionnelle.

C’est une référence dans ce domaine.

Sans plus attendre, nous allons voir les bons et les mauvais aspects des émotions ainsi que la meilleure façon de booster son intelligence émotionnelle.

Un facteur de réussite

Notre cerveau stocke dans sa mémoire certains faits.

Mais pas seulement…

Il stocke aussi la mémoire des sentiments qui lui sont associés.

Cela est d’une importance capitale pour la survie de l’être.

Par exemple lorsque l’on voit un prédateur, la peur monte brusquement et on fuit.

Lorsque l’on voit un feu, on n’y met pas la main car on connaît la douleur qui s’en suivrait.

Que l’on en soit conscient ou non, les émotions ont une place centrale dans la prise de décision.

Pensez-y…

Quand on doit faire un gros achat par exemple.

L’achat d’une maison, d’une voiture…

Ou à l’occasion d’une grande décision comme se marier par exemple.

En réalité, pour chaque décision que l’on prend, notre cerveau interroge à la fois notre mémoire factuelle, nos sentiments et notre raison.

Donc en reconnaissant nos émotions, en les acceptant puis en mobilisant la raison, nous gardons le contrôle.

Nous sommes moins victime du stress.

On est en meilleure santé.

Enfin vous le savez, les sentiments, se traduisent souvent de manière physique : 

La peau qui rougit, une personne qui devient pâle, la personne qui bafouille dans son discours etc.

Bref une traduction verbale et non-verbale…

Quand on apprend à reconnaître tous ces signes, on comprend d’autant mieux l’état dans lequel se trouvent nos interlocuteurs.

On est plus empathique car on comprend mieux ce que ressent l’autre.

L’avantage est ainsi de pouvoir mieux réagir face aux réactions des autres.

Et même de pouvoir, dans une certaine mesure, les prédire.

C’est un avantage indéniable dans les relations interpersonnelles.

Cela s’applique aussi bien sur le plan professionnel que sur le plan personnel.

Carrière, entrepreneuriat, vie familiale, vie amoureuse, relations amicales etc.

Un facteur d’échec

Une mauvaise intelligence émotionnelle entraîne 2 conséquences importantes : 

  • On perd facilement le contrôle de soi
  • On comprend mal les autres

La perte de contrôle de soi tout d’abord.

Quand on n’a pas travaillé sur soi pour apprendre à reconnaître les émotions/sentiments qui nous traversent, on est à la totale merci de nos émotions.

Si cette soumission au diktat des émotions pouvait s’avérer utile à la pré-histoire, elle ne l’est plus du tout aujourd’hui.

Les menaces ne sont plus les mêmes.

Aujourd’hui, subir ses émotions peut avoir de lourdes conséquences tant sur le plan personnel que professionnel.

On prend de mauvaises décisions.

On en souffre mentalement et à terme physiquement.

On n’est pas heureux.

La santé se dégrade.

La vie personnelle et professionnelle en pâtit logiquement.

Et ce cercle infernal peut se répéter à l’infini si l’on ne brise pas la boucle.

La mécompréhension des autres maintenant.

Comme l’on est soi-même guidé par ses émotions, les autres le sont aussi en règle générale.

Or si l’on n’arrive pas à se comprendre soi-même, comment pourrait-on comprendre les autres ?

Impossible.

De ce fait, une mauvaise intelligence émotionnelle entraîne une rupture avec soi et avec les autres.

Cela conduit logiquement à des incompréhensions multiples sur les réactions des autres, la façon dont on doit se comporter avec eux.

On nourrit encore plus le cercle infernal décrit plus tôt.

La raison reste silencieuse….

C’est le règne des passions.

Et souvent des passions les plus basses…

Un roi irrationnel nous gouverne.

Comment développer son intelligence émotionnelle ?

Vous l’aurez compris, les émotions peuvent s’avérer bonnes ou néfastes selon qu’on les maîtrise ou non.

Pour plus de détails sur le cerveau rationnel et le cerveau émotionnel, vous pouvez lire cet article.

Pour développer son intelligence émotionnelle, Daniel Goleman conseille de puiser dans l’introspection.

Nourrir un dialogue intérieur, entre soi et soi.

Ce dialogue permet de prendre du recul et de relativiser ses propres émotions et la perception que l’on a des réactions des autres.

L’auteur conseille également de développer une vision plus positive des choses.

Voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide.

Même si cela n’est pas naturel chez vous, vous devez vous forcer.

Cela relève un peu de la méthode coué, mais ça marche.

Pour peu bien sûr qu’en parallèle, nous passions à l’action sur nos projets de vie et que nous maintenions l’effort sur la durée.

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