À un moment donné de notre existence, tout un chacun peut avoir la volonté de voir une situation changer.
Cela peut se produire aussi bien dans le cadre privé que professionnel.
Et dans les deux cas, une question vient spontanément à l’esprit :
Comment parvenir à ce changement ?
Et si on simplifie la question encore plus, cela devient :
Comment faire la différence ?
C’est à cette question que répond le livre Change Your World des auteurs John C. Maxwell et Rob Hoskins.
Dans ce livre limpide, ils reviennent à travers plusieurs d’exemples sur les étapes nécessaires pour réussir le changement.
Allons-y…
Faire la différence seul
Vouloir faire la différence…
Cela peut être pour des projets d’envergure comme régler la faim dans le monde ou bien pour des projets à une plus petite échelle.
Peut importe la situation à changer, bien souvent, nous avons une petite voix intérieure qui nous invite à repousser la nécessité de passer à l’action sur les autres ou à plus tard.
Par exemple, on se dit que d’autres personnes s’en occuperont.
Ou bien on se dit que le problème est trop compliqué.
Ou encore, on se dit qu’il faudrait faire quelque chose, mais qu’on essaiera de voir cela plus tard.
Dans les 3 cas, on se persuade en réalité de rester passif et inactif, ici et maintenant.
Pour sortir de cette impasse, les 2 auteurs nous invite à adopter une autre approche.
Non pas une approche optimiste, mais une approche d’espoir.
L’optimiste, c’est selon les auteurs une démarche passive qui consiste à se dire que les choses iront mieux.
En revanche l’espoir est beaucoup plus intéressant, car cela consiste à se dire : je sais que les choses pourraient aller mieux, qu’est-ce que je devrais faire pour que ce changement se produise ?
Bref, l’espoir s’inscrit dans une démarche active courageuse.
Cette soif de changement s’accompagne donc d’une logique réaliste dans laquelle la personne entrevoit les réelles possibilités de changement.
John C. Maxwell préfère donc la démarche « possibiliste » à la démarche optimiste.
Pour que le changement se produise, avoir le bon état d’esprit ne suffit pas, il faut ensuite passer à l’action.
Il faut devenir ce que les auteurs appellent un « catalyseur » de changement positif.
Pour faire simple, c’est passer à l’action, en commençant par soi-même.
Commencer avec des actions les plus modestes soient-elles.
Une fois que votre vision est claire et qu’elle sert un but plus grand que vous, vous devez travaillez en équipe pour mener des actions plus grandes.
Faire la différence avec les autres
Il y a un célèbre proverbe africain qui dit :
« Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin ».
Tout est dit.
Le changement profond d’une situation extérieure donnée ne peut fonctionner que si l’on unit nos forces à plusieurs.
Pour mener à bien ce changement en équipe, les auteurs conseillent 2 choses :
- Faire preuve d’un leadership adéquat en inspirant les autres par sa vision
- Réunir les personnes intéressées au changement autour d’une table, d’un repas etc.
Quelle que soit l’occasion de cette rencontre, le but est d’y tenir des conversations transformationnelles.
Lors de ces conversations, l’idée est d’échanger sur les valeurs communes du groupe et comment elles peuvent faire advenir le changement pour la communauté.
En travaillant à plusieurs sur des valeurs communes, on crée des passerelles entre les uns et les autres.
Un réseau bienveillant se construit dans lequel chacun apporte sa spécialité et ses spécificités.
Nous avons tous un talent quelque part.
L’objectif est donc de mettre ce talent au service de l’action positive du groupe.
C’est en répétant ces rencontres, en les développant et en les ouvrant à d’autres que l’on peut créer un changement d’envergure.
Transformer le monde avec de bonnes valeurs
Tout changement positif demande nécessairement un engagement volontaire.
Pour obtenir un engagement volontaire, la personne doit vous faire confiance.
Or cette confiance ne peut venir que si les intentions et les objectifs de votre projet reposent sur des valeurs positives.
Une liste non exhaustive de ces valeurs positives peuvent être :
- L’espoir
- L’équité
- L’humilité
- L’intégrité
- L’engagement
- Etc.
Aucune valeur ne doit jamais être tenue pour acquise.
En discuter, c’est s’interroger sur ces valeurs et ce qu’elles engagent réellement.
C’est peut-être comprendre certaines choses que l’on n’avait pas compris auparavant.
C’est mettre l’humain au centre, et que chacun apporte sa valeur ajoutée.
Une fois les bonnes valeurs trouvées et discutées, les actions pour faire advenir concrètement le changement voulu peuvent prendre place.
Mesurer les résultats
Une fois les actions mises en place, les auteurs le rappellent, il est primordial de mesurer ses actions et leurs résultats.
Car il ne faut perdre de vue que l’objectif est de voir le changement se produire.
Les auteurs vous invitent également à ne jamais céder à la tentation d’ignorer le réel.
Car, s’il fallait le rappeller :
La vie est un jeu dans lequel le réel gagne toujours à la fin.
Il vaut donc mieux faire avec lui que contre lui.
Concrètement, pour mener à bien le changement, Rob Hoskins vous propose de suivre la méthode qu’il a mis en place dans son organisation One Hope.
Cette méthode ressemble à la méthode du Design Thinking et consiste en 5D :
- D pour Découverte : c’est un état des lieux des contours du problèmes et de tous ceux que cela concerne. C’une phase de rencontres puis de recueil de données à des fins d’analyse.
- D pour Design : c’est l’élaboration du plan d’action pour parvenir à atteindre les objectifs.
- D pour Déploiement : c’est la mise en oeuvre du plan d’action. À petite échelle d’abord avant d’élargir.
- D pour Direction : c’est procéder à des mesures afin de s’assurer que la stratégie va dans la bonne direction.
- D pour Désir : c’est recommencer le processus pour changer ce qui ne marche pas et renforcer ce qui marche.
J’espère que cet article vous aura été utile pour mieux comprendre comment vous pouvez avoir un impact positif pour vous et autour de vous.
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